Tout savoir sur l’augmentation mammaire

Il n’y a pas une seule bonne raison de vouloir augmenter le volume de sa poitrine. 

• Certaines femmes n’ont jamais eu la poitrine qu’elles souhaitaient. 
• D’autres ont perdu du volume après une grossesse, une perte de poids, ou avec le temps. 
• D’autres encore, cherchent à rétablir une harmonie entre leur silhouette et leur buste.

Gène, mal être, complexe, sentiment d’une poitrine en décalage et peu féminine…, dans tous les cas, l’augmentation mammaire ne se résume pas à poser des implants pour "faire gros". 

Côté chirurgien, c’est un travail d’ajustement, de précision, de mesure.

Mon rôle, en tant que chirurgien esthétique, c’est de vous aider à obtenir un résultat qui vous ressemble — avec des seins naturels, à la fois en apparence et au toucher.

La technique a considérablement évolué ces dernières années. 

L’intervention se fait sous anesthésie générale légère et dure environ 30 minutes. 

L’incision est discrète – 3 cm –, généralement dans le sillon sous-mammaire, et la chirurgie est ambulatoire : vous rentrez chez vous le jour même.

Même si l’augmentation mammaire est une intervention maîtrisée, elle comporte — comme toute chirurgie — quelques risques.

Les principaux sont :

• L’hématome, dans les premiers jours post-opératoires (rare, mais peut nécessiter une reprise rapide au bloc) ;
• Le déplacement de l’implant, surtout si les consignes post-opératoires ne sont pas respectées ;
• La rupture d’implant, qui reste un risque à long terme — même si les implants d’aujourd’hui sont robustes et très sécurisés.

➡️ Une augmentation mammaire “ratée” reste exceptionnelle lorsque l’intervention est réalisée par un chirurgien expert, avec un vrai travail d’adaptation à la morphologie, le respect des consignes pré et postopératoires, ainsi qu’un bon suivi.

Non. La pose de prothèses mammaires n’augmente pas le risque de développer un cancer du sein.

De plus, elles ne gênent pas la surveillance : une mammographie peut tout à fait être réalisée sur des seins porteurs d’implants. Il suffit de prévenir le radiologue pour qu’il adapte la technique (incidences spécifiques). (1)

Chez les patientes au thorax très mince, ou celles qui cherchent un résultat ultra naturel, il est possible d’utiliser la **technique d’injection de graisse dans les seins, qu’on appelle aussi lipofilling mammaire.

Il s’agit de prélever votre propre graisse (le plus souvent au niveau du ventre ou des hanches), de la purifier et de la réinjecter dans la poitrine. 

• Il faut donc disposer d’une réserve de graisse suffisante.
• C’est une technique sans corps étranger, qui donne un résultat très naturel — mais qui ne permet pas d’augmenter beaucoup le volume (un, voire deux bonnets max). 
• Elle donne de meilleurs résultats quand le sein originel dispose déjà de tissus mammaires (elle est peu indiquée dans les cas d’aplasie mammaire). 
• Elle peut par ailleurs être combinée aux implants dans certains cas.

Le tarif pour une augmentation mammaire est fixé librement par chaque praticien, en fonction de plusieurs éléments : les honoraires du chirurgien, ceux de l’anesthésiste, ceux du bloc opératoire, de la clinique, mais aussi des implants choisis et d’éventuels gestes supplémentaires (lipofilling).

Il s’agit d’un prix communiqué à l’aide d’un devis de manière transparente et détaillé dès la première consultation. 

👉 À noter : la Sécurité sociale peut prendre en charge une partie du coût de l’opération, en cas de malformation mammaire (seins tubéreux), asymétrie majeure, ou aplasie mammaire. C’est le chirurgien qui évalue la légitimité médicale d’une demande de prise en charge.