Ne me demandez pas les mêmes implants que Kelly Jenner !

445 cc… Ça peut paraître beaucoup. Ou pas. Tout dépend de la personne.

• Chez une femme grande (+ d’1m80), athlétique, avec une cage thoracique large, ce volume peut être adapté, mais aussi petit ou insuffisant
• Chez une femme plus petite, fine, avec un thorax étroit, une pose de prothèse en silicone avec ce même volume sera artificiel, exccessif, voire complètement disproportionné.

C’est la base de mon métier : adapter.

Ce qui est harmonieux chez l’une peut devenir artificiel chez l’autre.

Ce n’est ni une question de mode, ni de reproduction.

C’est une question d’équilibre.

➡️ Et cet équilibre repose sur plusieurs éléments que j’évalue précisément en consultation.

Des implants de 445 cc ou plus ? Honnêtement, je les pose très rarement : cela représente moins de 10 % de mes augmentations mammaires.

Pourquoi ? 

• Parce que dans la majorité des cas, ces volumes ne correspondent pas aux corps que j’ai en face de moi.
• Et surtout, ils ne correspondent pas à la philosophie du naturel que je défends : une chirurgie des seins harmonieuse, respectueuse de l’anatomie, stable dans le temps, et au rendu le plus naturel possible. 

➡️ Dans le cas de la chirurgie mammaire de Kylie Jenner, même si les implants choisis présentent un profil modéré, leur largeur est importante — ce qui est logique avec un volume de 445 cc. Sur les photos, on observe que les prothèses remplissent largement le haut du thorax, au-delà du décolleté naturel, ce qui contribue à un rendu plus visible, moins discret, avec une allure globalement plus artificielle que celle recherchée dans une augmentation mammaire au rendu naturel.

L’impact de prothèses trop volumineuses

Au-delà de l’aspect purement esthétique, il faut aussi avoir conscience de ce que ces volumes impliquent !

Un implant trop volumineux, même bien positionné, va exercer une tension continue sur les tissus.

À moyen ou long terme, cela peut entraîner :

• Un affaissement prématuré des seins (ptôse mammaire) et un allongement du segment inférieur
• Une gêne dans certaines postures ou activités
• Un résultat qui vieillit mal
• Dans certains cas, l’apparition de plis ou d’ondulations
• ou parfois, le besoin de réintervenir.

Des prothèses mammaires trop grosses mettent donc le sein à l’épreuve et ne sont pas sans conséquence sur le résultat. Et ça, les meilleurs chirurgiens esthétiques vous le confirmeront.

Je ne fais pas de “copier-coller” de célébrités. 

Je ne vous dirai jamais : “Prenons les mêmes que Kylie.”

Mon approche n’a rien à voir avec une esthétique caricaturale, visible ou artificielle. 

Plutôt que ce soit avant tout juste, harmonieux, comme si on avait restauré ce qui “manquait”. 

La plupart de mes patientes viennent d’ailleurs en consultation car elles recherchent un résultat le plus naturel possible : autrement dit, qu’on ne voit pas qu’elles ont les “seins refaits”. Et c’est possible, l’effet faux seins, c’est de l’histoire ancienne.

En cela, l’approche à la française est résolument différente de celle de nos confrères Outre-Atlantique !

➡️ Et c’est d’ailleurs pour cela qu’être sur la même longueur d’onde que son chirurgien esthétique est primordial.